Qui est Maë Keeng

Je travaille la terre pour m’exprimer

Portrait de Maë Keeng
Maë Keeng – Sculpteur

La première fois que j’ai abordé la terre j’avais 17 ans. Une rencontre inoubliable ! Il en est ressorti une sculpture crue de femme enceinte : la première « maman ».

Par la suite le temps m’a fait défaut et ce n’est que 20 ans plus tard que je suis « retombée » sur de l’argile.

Mes mains sur des corps – Mon quotidien

sculpture detendue mae keeng
Détendue.

Spontanément le travail des corps s’est imposé. Certainement l’influence de mon travail quotidien de kinésithérapeute.

Le travail de la terre se rapproche beaucoup de celui de kiné. La terre réagit sous les doigts de la même manière que la peau, les muscles…elle se rétracte, se durcit, s’assèche. Une vraie continuité.

Je vous laisse imaginer leurs regards

L’absence de visage n’est pas une fainéantise de ma part ! J’aime à croire, en effet que chacun des spectateurs « donne » l’expression du visage qu’il souhaite.

Donner un visage à mes « mamans » ce serait comme imposer une vision, ce que je ne souhaite pas.

Des mamans par une maman

Gold finger Mae keeng argile sculpture
Gold Finger

Je travaille beaucoup sous le regard aiguisé de mes enfants. Ils sont à eux seuls de vrais critiques !
Ils m’aident aussi beaucoup sur la vraisemblance des postures en les reproduisant : la « faisabilité » des poses de mes « mamans ».

J’admets volontiers imaginer un avenir ou la réalisation de sculptures serait partie prenante dans mon quotidien.